Quatrième saison ! Ils ont réussi ! Tels des Vivaldi sous peutri ou des Mozart sous amphètes, les Ludwig ont bouclé la boucle. Dernier volet plein de feuilles mortes et de tourbe et d’odeur d’épandage. De la musique terreau, des rythmes tempêtes, des ouragans de notes et, au final, un quatrième album. On y découvrira un hommage au dieu humain, empereur de la France, grandiose apprenti dictateur qui a réussi à pourrir le pays comme personne d’autre (Jupiter Imperator), un autre hommage à un autre destructeur, mais celui-là nettement plus funky (Do the Godzilla). On retrouvera William Kramps pour un come-back cynégétique, une chanson pour les punks bourrés, une autre sur les boomers de l’espace, quelques doux mots pour Sigmund Freud sans qui rien de tout ça n’aurait été possible, un guide pour se rendre au paradis ou encore la révélation de l‘imminence de l’invasion hippie. 14 titres pour conclure quatre saisons de folie, avec l’hymne qui marquera la planète par sa beauté, son harmonieuse harmonie et son évidence : Tous le monde, il aime les Ludwig.